Contexte
Le Cambodge a donné au monde une de ses plus glorieuses civilisations et le site monumental d’Angkor, qui est inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité, en est le témoignage artistique et spirituel.
Malheureusement, frappé par la guerre à partir de 1970, le Cambodge va être décimé entre 1975 et 1979 par un des plus importants crimes contre l’humanité de l’histoire. Toute une génération d’enseignants va disparaître.
Trente ans plus tard, le Cambodge est classé au 136e rang sur 179 pays suivant l’Indice de Développement Humain (IDH) calculé par l’ONU en 2006. Le taux de scolarisation dans le primaire est de 76% mais un élève sur 5 n’achève pas le cycle du primaire et seulement 58% suivent le cycle d’éducation de base (primaire + 1ère partie du secondaire) dans sa totalité.
52% des enfants de 7 à 14 ans sont impliqués dans des activités économiques pour aider leur famille.
C’est en 2001, au retour d’un voyage dans son village natal dans la province de Kompong Cham, que Samreth PECH, convaincu que l’éducation est la clé du développement, décide d’aider les écoles primaires de cette région rurale (où le taux de pauvreté est le double de la moyenne nationale).
Il crée Action pour le Développement de l’Enseignement Rural au Cambodge (ADERC) afin de mobiliser vers cet objectif toutes les personnes ayant le même idéal de générosité et d’efficacité. L’aventure commence.
ADERC aide, de manière régulière, 10 écoles primaires et ponctuellement plusieurs autres.
Si modeste soit-elle en regard des immenses besoins, cette aide touche, cependant, près de 3000 écoliers, représentant environ 1/1000e des élèves du primaire au Cambodge et une petite centaine d’enseignants.
Constituée uniquement de bénévoles, l’association redistribue 95 % de son budget sous forme d’une aide directe aux écoles. Un contrôle indépendant, lui aussi bénévole, est réalisé aussi bien en France qu’au Cambodge.